Passez donc me voir... Je partage ma bibliothèque virtuelle. Je vous réserve ainsi des surprises à découvrir régulièrement au fil du temps... Un regard nouveau par l'entremise de photos, de musiques, de poésies, de vidéos, d'astuces et de publications variées. Un rendez-vous avec une page différente au gré de mes découvertes ou créations. Un nouvel ami pas si virtuel que cela avec lequel vous aimerez partager un moment. Bonne découverte.

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Le scandale de la faim


Photo d'enfant @UNICEF

Confronté aux grands problèmes géopolitiques de notre temps.
Nous nous doutons pas que la crise alimentaire
représente pourtant le principal défi du XXI siècle.

Il ne doit pas devenir transparent @UNICEF
La crise alimentaire,
n’épargnent que peu de régions du monde. 
la lutte contre la misère et, 
depuis peu, la protection de l’environnement doivent 
en permanence composer avec les réalités au quotidien.
Le pragmatisme,
le cynisme parfois,
Les relations internationales, 
l’avarice des Etats,
la nature humaine est une impitoyable réalité.

Il ne doit pas devenir transparent @UNICEF

On ne peut qu'être affligé par le spectacle des échecs. 
Dans bien trop d’endroits,
l'action des pays riches est insuffisante ou trop tardive,
voire parfois inexistante.
Nous pouvons 
FAIRE «PLUS ET MIEUX»

L'eau, source de vie @UNICEF

Trop de promesses faites, mais peu de promesses tenues 
auprès de ceux qui ont le plus besoin de nous.
Trop de pays déchirée par la guerre,
en proie à la misère.

L'eau, source de vie @UNICEF

L'objectif du millénaire est celui 
de la paix, 
de la lutte contre le terrorisme,
contre la prolifération des armes nucléaires,
du combat contre le sida
et l'application des droits de l’homme.

L'eau, source de vie @UNICEF


Mais nous allons être confronté à un mal vieux comme le monde,
Les «émeutes de la faim» 
Il manque, près de 500 millions de dollars pour faire
face à la crise actuelle ?

La mère et l'enfant @UNICEF
Une prise de conscience existe cependant.
Connaissant à présent la gravité des conséquences de la faim dans le monde, 
il est important de savoir si elles peuvent être combattues 
et si l’on peut nous même contribuer à la lutte contre ces injustices 
qui enlèvent chaque année la vie à des millions de personnes. 
La réponse à ces questions qu’il est naturel de se poser est fort heureusement 
« oui »
car il existe de nombreuses associations, publiques ou privées, et autres procédés 
qui viennent en aide aux affamés et aux malheureux. 

La mère et l'enfant @UNICEF

Parmi les différents types d’aides, la plus répandue est sans doute l’aide alimentaire, 
même si elle est accusée de freiner le développement de l’agriculture 
dans les pays qui la reçoivent et est souvent fort mal utilisée.
L’aide aux tiers monde est distribuée par des organismes internationaux. 
L’aide directe est le fruit de l’accord entre deux pays (ou plus) : 
prêteurs, donateurs et un pays bénéficiaire. 
Une troisième forme d’aide est assurée par des organismes internationaux privés.

La mère et l'enfant @UNICEF

La faim dans le monde est un crime à l’humanité, 
un attentat contre l’être humain, 
qui se détruit et souffre par lui-même ! 
Ce problème majeur, ravageur et destructeur ne devrait plus subsister de nos jours, 
ni dans les pays développés ou les droits de l’homme sont pourtant si bien défendues 
(ce qu’on est parfois tenté de se demander), 
ni dans les pays sous-développés ou en voie de développement 
ou ces droits sont malheureusement trop souvent bafoués.

La mère et l'enfant @UNICEF

Les causes de cette injustice mondiale, 
qui représente le principal défi pour l’humanité, 
sont soient naturelles (conjoncturelles), 
soit issues de l’homme lui-même (structurelles). 
Dans ce cas le problème est très complexe et il semble presque impossible de le résoudre complètement 
(ce à quoi aucun pays n’est encore parvenu). 
Mais il ne faut pas pour autant baisser les bras, 
car la passivité est vraiment la dernière chose qui permettrait de le résoudre. 
Au contraire : 
il est donc important de lutter contre les inégalités qui existent de nos jours et qui risquent, 
malgré la mobilisation de nombreuses personnes qui ont pris conscience du problème, 
de continuer à hanter la planète pendant encore longtemps. 
C’est pourquoi il faut tous se mobiliser et rester solidaire envers les personnes en difficulté : 
si chacun fait un peu, le résultat n’en sera pas moins important 
et on devrait rapidement arriver à de nettes améliorations. 
La mère et l'enfant @UNICEF

Les solutions sont très nombreuses elles aussi. 
Il faudrait développer et améliorer l’éducation dans les pays pauvres,
notamment une formation plus poussée sur l’agriculture 
ainsi qu’un enseignement sur une alimentation équilibrée, 
et informer les enfants dès l’école élémentaire de la gravité de la faim 
pour ainsi former et apprendre aux plus jeunes âmes ce que subissent des millions d’enfants de leur âge. 
L’erreur serait de croire qu’envoyer la nourriture excédentaire des pays riches aux pays pauvres 
est une solution, 
alors qu’il faudrait plutôt apprendre à ces pays à produire eux-mêmes leur propre nourriture, 
et ainsi créer un état d’autosuffisance alimentaire.
Des réformes au niveau de l’état 
(meilleure répartition des richesses et de la nourriture) 
seraient également à prévoir, et ce sont les citoyens, 
c’est à dire vous et moi, qui doivent les y inciter.
En somme, l’avenir de la faim dans le monde tient dans la volonté de chacun d’entre nous : 
si l’on ne trouve pas nécessaire d’agir, alors le problème restera entier si ce n’est aggravé ; 
en revanche, si chacun y met du sien et participe à une lutte sans merci pour un monde plus juste, 
ne laissant aucune chance aux inégalités, il serait possible d’assister à l’abolition de la faim dans le monde.
Le chemin sera long à parcourir mais n'est-ce pas justement pour cela
que nous devons tous nous mobiliser.

L'enfant @UNICEF


Agissez contre la faim dans le monde


C'est fini pour aujourd'hui.
Demain est un autre jour...

La passion des chevaux

Sur le site
des poèmes d'enfants et d'adolescents amoureux du cheval
nous rappellent le lien immuable entre ces animaux et nous.
En voici un extrait

MON CHEVAL IMAGINAIRE
Mon cheval imaginaire
Est un cheval super
Il s'appelle Brouillard
Sa robe est toute noire.
Ensemble on galope dans les champs
Plus vite que le vent.
Et les soirs de tempête
J'enfouis ma tête
Dans la belle crinière
De ce cheval imaginaire
Et si je le trouve un jour
C'est sûr, je le garderai toujours.
Elina, 11 ans, de Fléac
Le cheval imaginaire (auteur inconnu)


LE CHEVAL
Cheval des champs
Cheval des plaines
Ta crinière au vent
Galope sous les frênes.
Tu files comme le vent
Tu cours dans les prés.
Tu aimes les enfants.
Et l'avoine d'été.
Cheval noisette
Noir ou gris fumé
Ou encore tacheté
Des pieds à la tête.
Agathe, 9 ans de Biviers.


Cheval galopant dans les vagues (auteur inconnu)
LES CHEVAUX
Les chevaux que l'on voit au fil du temps
La crinière au vent
Ils galopent en même direction que le soleil couchant
Les chevaux magnifiques créatures au poil soyeux
L'air joyeux, ils passent devant nos yeux.
Les chevaux brillants au coucher du soleil
Viennent rêver avant notre réveil.
Cassandre, 10 ans, de Rouyn-Noranda.

Cheval dans la lumière du soleil couchant (auteur inconnu)
KELVINS
Mon cheval gris est un beau nuage de pluie
Broutant au champs avec tout les autres chevaux
Il me regarde fixement les yeux éblouis
Par le soleil comme s'il regarde un flambeau .
C'est le souffle court et le coeur en tempête
Que je sens sur ma peau ta brise de douceur.
D'un parfum délicat qui ravage et entête .
Un grand vent dans l'esprit un ouragan dans le coeur
Il est bien difficile de partir, tout quitter
Dés lors de perdre un cheval que vous aimez .
Mais pourquoi rester, si ce n'est que pour souffrir .
Je vais vivre une nouvelle ère comme bon me semble
Même si pour mon coeur il faut qu'on soit ensemble
Je vais vivre dans l'ombre, et un beau jour mourir .
Céline, 13 ans de Plonévez-Porzay.

Le cheval dans le désert - Mirage ou réalité (auteur inconnu)   
MON CHEVAL 
Mon cheval
Mon cheval je l'adore.
Il brille comme de l'or.
C'est un cheval tout blanc,
Et je l'aime tant !
Il adore courir dans le pré
Ou sur les routes galoper.
Et le soir, dans la grange,
Je lui met du foin qu'il mange
Puis il part au pays des rêves
Jusqu'à ce que le jour se lève
Et mon cheval adoré
Recommence sa journée!
Charlène, 10 ans de Champagné 

Le cheval blanc attend son ami (auteur inconnu)
LE CHEVAL BLANC
Tu cours très vite
Dans le soleil levant.
Tu cours très vite
Tu es le cheval blanc.
Tu galopes dans le vent.
Personne ne t'arrêtera
Tu es le grand beau cheval blanc.
Vraiment rien ne t'arrêtera.
Tu es le grand roi des plaines.
Tout le monde t'obéit.
Le plus grand troupeau des plaines
Est tien, on ne le nie.
Tu règnes depuis bien des années
Le cheval blanc.
Personne n'a rien fait pour te défier
Beau cheval blanc
La saison des amours arrivent
Gare à toi, cheval blanc
Tes grandes forces dérivent
Gare à toi, beau cheval blanc.
Bientôt ton règne sera terminé
Un de tes fils prendra ta place
Le paradis sera ta place.
Quand ton beau règne sera terminé.
Chrystelle, 16 ans d'Alleur

Chevaux sauvages galopant (auteur inconnu)
LA DALLE DU CHEVAL
J'ai la dalle
Dit le cheval
Rien ne me cale
Et je suis pâle
Tout le temps je rale
Comme un animal
Je joue à la balle
Mais j'ai faim point final.
Estelle, 10 ans de Cagnes-sur-Mer

La jument et son poulain dans le pré fleuri (auteur inconnu)
LE CHEVAL
Pur sang ou cheval de trait,
Alezan ou Bai
Du nord ou du sud,
Poney ou cheval
Galopant libre et léger,
Téméraire, rien ne l'arrête !
Courageux,
Loyal avec ceux qui l'aime
Cet être majestueux,
Trottant,
Au milieu du soleil couchant
Il est la plus belle conquête de l'Homme.
Jade, 12 ans.

Chevaux sauvages (auteur inconnu)
LE CHEVAL 
Soulevant de la poussière,
Vent dansant dans sa crinière,
Galopant dans l'infini,
Cet animal s'embellit,
De jour en jour il grandit,
Devient plus fort, plus hardi,
Il peut s'arrêter manger,
Et ne plus bouger,
Il peut aller plus vite que le vent
Ou peut trotter tranquillement.
On ne sait pas ce qui va se passer,
Avec cet être énervé;
Il peut être doux comme un mouton
Il peut aussi trouver le temps long
On dit que c'est la plus belle conquête de l'homme,
Heureusement que celui-ci donne des pommes
Sinon le cheval ne pourrait tolérer
Les coups de cravache, de fouet.
Je conclue ainsi:
Le cheval est l'animal qui obéit sous les coups
Qui galope sans se soucier des loups
Qui a un caractère variable
Il est formidable.
Lise, 11 ans de Verrières-le-Buisson.

Cheval sortant de la brume (auteur inconnu)
LE CHEVAL
le cheval est en liberté
Et il n'a pas envie d'être capturé
Il galope dans la prairie,
Heureux il profite de la vie.
Il est si beau avec sa crinière
qui se balotte dans l'air
Si tendre avec son doux regard
Qui t'emporte au-delà de l'histoire.
Si rapide avec ses beaux sabots,
Que l'on a envie de le monter et de partir au triple galop.
Il a de beaux bras avant,
Qui lui permettent d'aller plus loin que le vent.
La magie de son museau,
te transporte au-delà des oiseaux.
Il a de si beaux yeux,
Cette bête est belle come un Dieu !
Le cheval est en liberté
Et n'a pas envie d'être capturé
Il galope dans la prairie,
Heureux il profite de la vie.
Lucie, 11 ans de Sucy-en-Brie.

Cheval sur les bords d'un lac de montagne (auteur inconnu)
UN CHEVAL BLANC 
Un cheval blanc
Trottine doucement
Je m'approche doucement
Il me regarde calmement.
Il me donne sa tête
Je caresse sa crinière
Et voila maintenant
Un ami pour tous le temps.
Madison, 10 ans de Patignies.

Chevaux dans le Cantal © Gilles Richer
CHEVAL
Moi j'adore les chevaux
C'est trop rigolo
De monter sur son dos
Quand il va au trop
Ou au galop
Le cheval c'est mon dada
Je le serre dans mes bras
Et puis on va
A son pas
Marie, Rudy et Sarah, 4, 6 et 10 ans, de Perpignan.

Chevaux dans le Cantal © Gilles Richer
POUR MON FASHIONET
Je t'ai tant aimé
Je t'ai tant monté
Et je t'aime encore
Que le jour ou ton coeur s'arrêtera
Le mien se videra.
Ho fashion je t'aime
Et je t'aimerai jusqu'à ma mort.
De la part de ta Mélanie adorée
Mélanie, 14 ans de Charleroi. 

Chevaux dans le Cantal © Gilles Richer
LE CHEVAL 
Je lui consacrerais tout mon temps
A ce cheval si passionnant !
Pour faire de lui une alliance
Je gagnerais sa confiance !
A la plage au clair de lune,
Je galoperais dans les dunes !
Je ferais le tour du monde avec lui
Et je visiterais tous les pays
Comme des aventuriers ayant découvert l'amitié.
Mélissa, 14 ans de Villorceau

Chevaux dans le Cantal © Gilles Richer
LE CHEVAL
Avec lui je traverse le temps
Cheveux dans le vent
Le coeur palpitant
Jusqu'au soleil couchant.
Laura, 17 ans Chambry .

Chevaux dans le Cantal © Gilles Richer
AU BEL ETALON 
Tu es né avec ta liberté,
Pour vivre avec toute ta fierté,
De bel étalon respecté.
Mais un jour le malheur est tombé
Sur toi et ta grande renommée
De bel étalon bai.
Toi,cheval,on t'a enlevé
A ton univers de gaieté
A tes galopades endiablées
A tant de paysage enchantés,
Que nul ne peut arrêter
Sauf un humain entêté
Par l'envie de t'apprivoiser
Pour faire de toi un poney dressé.
Le seul homme qui a mérité
De t'avoir eu à ses côtés,
Est celui qui a su te redonner
Ta liberté.
Pauline, 12 ans de Ellezelles

3 ânes à long poils © Gilles Richer

LE CHEVAL 
J'ai vu au carnaval un cheval
Qui du haut de son pied d'estal
Rêvait à sa belle compagne
Partit convoiter en Espagne
Ses immenses plaines
Que l'on nomme andalousiennes
Il rêvait de ses galopades
Et de ses grande balades
Mais seul il retourne sur la piste
Ou de fabuleux trapézistes
Virevoltent et s'élèvent
Comme dans ses rêves
Sa liberté prochaine
Il l'attend, il l'aime.
Sarah, 11 ans de Bray sur Seine

L'amitié entre chien et cheval © Gilles Richer

UN CHEVAL BLANC 
Un cheval blanc
A la crinière d'argent
Qui court sous la pluie.
Je le regarde.
Il est sur ses gardes.
Je n'ose l'approcher,
De peur de l'effrayer.
Il est sauvage
De ce paysage.
A croire que c'est fait exprès
De lui je reste tout près.
Il me regarde.
Je le regarde.
Il s'approche.
J'ai une pomme pour lui dans ma poche.
Toi et moi, c'est sûr, notre amitié
Durera pour l'éternité,
Mon beau cheval blanc
A la crinière d'argent.
Sarah, 11 ans de La Wantzenau



Spectacle équestre à Chantilly © Gilles Richer

C'est fini pour aujourd'hui.
Demain est un autre jour...

Mais en attendant le prochain article,
n'oubliez pas qu'il y a toujours une publication à découvrir
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A bientôt.

Les enfants du monde


Enfant du TOGO - @ GODONG-Pascal Deloche

Je veux Être un enfant, un enfant du monde 

On me vole la lumière 
On me ravit mes frères 
Je n’ai plus de larmes. 
Ils m’ont donné des armes. 

Ici tout n’est que déchirure. 
Mon enfance n’est qu’imposture. 
Laissez-moi tenter de survivre. 
Encore un peu, essayer de vivre. 

Donnez-moi un moment, encore un peu. 
Prêtez-moi le temps, pour faire un vœu. 
Je désire que le temps vite passe. 
Pour effacer toutes ces menaces. 

Ne laissez pas la mort me saisir. 
Je voudrai pouvoir moi-même choisir. 
Je cri le silence qui enserre ma terreur. 
Je ne connais d'autres univers que l’horreur. 

J’ai mal de ne pas avoir de rêves, d’illusions. 
Mon destin fracassé paralyse mon imagination. 
Je veux Être un enfant, un enfant du monde. 
En Palestine, à Gaza, sur la mappemonde.

Marie José Masson -Gaechter


Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Ils ont l'âge de pierre
du fer et du sang

Sur les larmes de mères
Ils ont ouvert les yeux
Par des jours sans mystère
Et sur un monde en feu


Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Ils ont connu la terre
A feu et à sang

Ils ont eu des chimères
Pour aiguiser leur dents
Et pris des cimetières
Pour des jardins d'enfants

Ces enfants de l'orage
Et des jours incertains
Qui avaient le visage
Creusé par la faim

Ont vieilli avant l'âge
Et grandi sans secours
Sans toucher l'héritage
Que doit léguer l'amour

Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Ils ont vu la colère
Étouffer leurs chants

Ont appris à se taire
Et à serrer les poings
Quand les voix mensongères
Leur dictaient leur destin

Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Avec leur mine fière
Et leurs yeux trop grands

Ils ont vu la misère
Recouvrir leurs élans
Et des mains étrangères
Égorger leurs printemps

Charles Aznavour
"Les enfants de la guerre"


Ces enfants sans enfance
Sans jeunesse et sans joie
Qui tremblaient sans défense
De peine et de froid


Qui défiaient la souffrance
Et taisaient leurs émois
Mais vivaient d'espérance
Sont comme toi et moi

Des amants de misère
De malheureux amants
Aux amours singulières
Aux rêves changeants


Qui cherchent la lumière
Mais la craignent pourtant


Car
Les amants de la guerre
Sont restés des enfants

Carolyne Jomphe
"Les enfants de la guerre"



J’ai trois heures de répit.
C’est court pour l’oubli.
J’ai trois heures de trêve.
C’est court pour le rêve.
Orage de flammes.
Déluge de larmes.
Aucune envie,
Pourtant je vis.
C’est un sursis,
Sans éclaircie.
Il pleut des bombes.
Le ciel en tombe.
Maisons détruites.
Sans espoir de fuite.
Ventres affamés.
Rues enflammées.
Ils jouent avec le feu.
Moi, je veux un ciel bleu.
Vacarme de pleurs, de douleurs.
La trêve, c’est à quelle heure ?
Marie José Masson -Gaechter

© Thierry Weber

Un air étonné sur son visage
Les balles claquent, claquent
Les balles sifflent, sifflent,
Au milieu des pleurs, des cris,
répandant le sang des écoliers,
L’enfant a peur de la mitraille

Les pierres contre des balles
Les cailloux ricochent dans le sable
L’enfant semble tétanisé, enivré
Par les claquements des explosifs
Le monde ne connait pas
La peur de son ivresse

Il le prend pour un gamin
Qui crâne avec ses pierres
Sur le chemin de l'école !
Un air égaré sur son visage
L’enfant de Gaza est en paix

Les enfants du Mékong

On estime que 175 millions d'enfants sont touchés par les désastres chaque année. 
Au cours des seules trois dernières années, 
l'UNICEF a réagi à plus de 800 urgences de par le monde,
apportant un témoignage de première main sur les traumatismes endurés par les enfants 
à la suite d'un conflit, d'une guerre et de catastrophes naturelles.

Que ce soit dans ces pays de guerre ou des pays dévastés
ces enfants ont besoin de nous
Quelle que soit la forme de notre action.

C'est fini pour aujourd'hui,
demain est un autre jour...

Sabine Weiss et les enfants


© Sabine Weiss

Née en 1924, en Suisse, elle ne se revendique d’aucun courant même si elle fut l’amie de Doisneau et même
si on rattache volontiers son travail au courant de la photographie humaniste.Des enfants, beaucoup d’enfants
car « avec eux, il y a toujours un défi », dit-elle.
L'enfant comme l'adulte est toujours ou presque le sujet de ses photographies.
Car si on entend presque les cris des enfants ou les accordéons des fêtes, on croise aussi des personnes
seules, démunies, fragilisées.

"C’est ça qui est merveilleux avec la photographie : avoir un contact".
" j’étais devenue une spécialiste dans le bébé, je savais très bien les choisir", plaisante-t-elle.

De Sabine Weiss on connait de superbes clichés qui ont été repris par Reporters sans frontières.
Ce visage a fait le tour du monde.
En couverture du livre "100 photos pour la liberté de la presse".


La misère et l'injustice la révoltent.
Elle raconte comment elle a patiemment "apprivoisé" des enfants d'un squatt parisien du boulevard
Vincent-Auriol avant d'arriver à les photographier.
Elle convient qu'elle a fait beaucoup de tout, énormément de bébés.

© Sabine Weiss
Ses clichés mêlent habilement poésie et observation sociale.
Son but est de témoigner plutôt que de créer :
« Je témoignais, je pensais qu'une photo forte devait nous raconter une particularité de la condition humaine.
J'ai toujours senti le besoin de dénoncer avec mes photos, les injustices que l'on rencontre. »

© Sabine Weiss
"il ne s'agit pas d'aimer bien, il faut être ému.
L'amour des gens, c'est beau. C'est grave, il y a une profondeur terrible.
Il faut dépasser l'anecdote, dégager le calice, le recueillement.
Je photographie pour conserver l'éphémère, fixer le hasard, garder en image ce qui va disparaître :
gestes, attitudes, objets qui sont des témoignages de notre passage.
L'appareil les ramasse, les fige au moment même où ils disparaissent"

Sabine Weiss 
(En savoir plus sur Sabine Weiss)


Biographie



Née en 1924 en Suisse, Sabine Weiss a aimé photographier dès l'enfance. A dix-huit ans, elle réalise qu'elle fera son métier de ce moyen d'expression privilégié. Elle fait son apprentissage chez Boissonnas à Genève de 1942 à 1945, avant de décrocher, cette même année, son diplôme de photographie et d'ouvrir un atelier à Genève. Installée à Paris dès 1946, elle est l'assistante de Willy Maywald, célèbre photographe de mode, avant de devenir photographe indépendante en 1950. En 1952, dans le bureau du directeur de Vogue, Robert Doisneau découvre ses photos et lui propose de rentrer à l'agence Rapho dont il fait partie. Outre son entrée chez Rapho, 1952 marque la signature d'un contrat avec Vogue, pour la mode et le reportage, qui prend fin en 1961. Depuis elle sillonne le monde et partage son temps entre des commandes pour la publicité et la presse (Time, Life, Newsweek, Town and Country, Holiday, Paris-Match, etc.). Mais, ce qui importe le plus à ses yeux c'est son travail personnel. Sans lieu ni but, il montre la vie et les gens. Elle l'a présenté dans de nombreux musées et expositions à travers le monde. Ses photos font partie de collections prestigieuses (MOMA, Metropolitan Museum of Art, musée de l'Elysée à Lausanne, centre Georges-Pompidou, Maison européenne de la photographie, Kunsthaus Zurich, etc.). Auteur de nombreux ouvrages, elle offre de découvrir dans cette monographie, 200 de ses photographies les plus fortes.

© Sabine Weiss - Visage d'enfant, Tolède, Espagne 


J'adore les mômes ! Les enfants, c'est un vrai défi de les attraper, de réussir à ce qu'ils restent naturels.
En Espagne, en 1954, j'avais photographié une bande d'enfants jouant au cheval dans la rue,
que je ne peux pas m'empêcher de rapprocher d'une photo que j'ai faite récemment, cet été, à Bali :
des gamins jouaient dans la boue, ils rigolaient, faisaient les fous, et ils ont continué de plus belle quand ils
m'ont vue approcher avec mon pantalon blanc...
Comment cinquante-cinq ans plus tôt, j'ai voulu saisir la joie de ces enfants qui n'ont rien, mais qui savent
quand même s'amuser.

© Sabine Weiss
© Sabine Weiss

© Sabine Weiss

© Sabine Weiss

D'autres photos de Sabine Weiss




Sabine Weiss nous a quitté le 28 décembre 2021


C'est tout pour aujourd'hui,
demain est un autre jour....

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