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Gisèle HALIMI et la démocratie participative


Fille afgane de © Steve McCurry

Démocratie participative
Une petite révolution s’est produite la semaine dernière à l’Assemblée Nationale 
et est passée plutôt inaperçue.
On n'en a pas beaucoup parlé et pourtant, le 18 février, 
c’était la première fois que la procédure du vote d’une résolution par l’assemblée nationale, 
une procédure nouvelle, issue de la réforme des institutions de 2008, était utilisée. 
L’Assemblée Nationale a donc voté une résolution à l’unanimité moins 7 voix, 
une résolution qui reprend les conclusions du travail fait par l’association Choisir, 
présidée par l’avocate féministe Gisèle Halimi.
Gisèle Halimi
Les parlementaires ont approuvé le principe, 
dit « de la femme la plus favorisée en Europe ». 
Gisèle Halimi qui avait, 
dès la première élection du parlement européen au suffrage universel, en 1979, 
émis une idée originale et à la fois très simple : 
établir un programme de réforme dans le domaine des droits de la femme 
qui reprendrait et adapterait 
(pour la France et pour tous les pays qui adopteraient ce principe) 
les législations les plus favorables sur le continent, liées aux droits des femmes. 
Par exemple, on déciderait d’adopter les règles en vigueur en Espagne 
concernant les violences faites aux femmes, 
les dispositions de congés parentaux suédois, 
la parité comme les Belges, 
la criminalisation du viol comme en France. 
Bref, on prendrait ce qui se fait de mieux dans chaque pays européen. 
La résolution déposée par le PS et votée aussi par l’UMP, 
les verts et les communistes dit clairement que 
la France doit s’engager dans cette voie de l’harmonisation par le haut. 
La Belgique a déjà voté une telle résolution, d’autres pays l’étudient.

Information provenant du lien suivant

Gisèle HALIMI
milite aujourd'hui pour une Europe plus féministe.
80 ans, avocate, cofondatrice de CHOISIR la cause des Femmes.
Gisèle Halimi n’a pas renoncé à changer le monde.
Son nouveau combat :
l’adoption par l’Europe de « la clause de l’Européenne la plus favorisée ». 
C'était ce que nous pouvions lire dans un article dans "Elle" du 8 octobre 2007.
Elle est aujourd'hui parvenue à ses fins
mais ne doutons pas de sa vigilance
pour que des intentions, nous passions aux actes concrets.






Une petite parenthèse en hommage à un personne que j'aimais
Kriss
Connaissiez-vous Kriss ?
Elle nous a quittés trop tôt comme toutes les personnes que nous aimons,
et je l'aimais même si je ne la connaissais qu'à travers les ondes
où je la "rencontrai" pendant quelques minutes précieuses
au travers de son émission 
Crumble
Elle avait débuté en 68, à 20 ans, sur France Inter. 
Sa dernière émission, lancée en 2005 lui ressemblait dit-on : 
ouverte sur le monde, mutine comme sa voix de gamine 
et propulsée par "l'esprit d'aventure".
Moi, j'aimais effectivement sa voix,
mais aussi sa façon de converser avec ses invités.
Chaque dimanche, sur France Inter, 
Kriss nous emmenait vers une aventure :
celle de l'esprit. 
Ainsi, avait-elle interviewé Gisèle Halimi, 
« cette femme qui a vraiment risqué sa peau pour aider les femmes 
ou lutter contre la torture ».
Et quel plaisir de les entendre toutes les deux !
D'autres fois,  c'étaient des anonymes
mais toujours passionnants.
Ses invités se suivaient et ne se ressemblaient pas : 
d’Alain Chabat à Salah Guemriche, auteur d’un dictionnaire des mots d’origine arabe, 
d’Isabelle Carré à Bernard Marck, historien de l’aviation.
 On dit que les auditeurs entretenaient des relations passionnées avec elle : 
« A la radio, on est dans une extrême proximité avec les gens. 
Sous leur douche. Dans leur voiture… 
Je réponds à tous les mails, même désagréables… »
Bien loin de l’île déserte, disait-elle.



Mais revenons à Gisèle HALIMI
et ne nous résignons pas !
Couverture du livre de Gisèle Halimi
Le dernier livre de l’avocate féministe et militante des droits de l’homme 
égrène plus de quarante années de combats menés pour le droit des femmes en France
et recense ceux qu’il leur reste à mener.
Le propos du livre insiste sur une indépendance d’abord financière 
comme garant inconditionnel de l’autonomie sociale des femmes, 
et dénonce la précarité qui renforce la soumission et la perpétuelle résignation. 
Et Gisèle Halimi de pousser la réflexion jusqu’à la question du conditionnement originel : 
« [...] l’amour physique transforme-t-il une femme libérée, 
indépendante, féministe active, en femelle ? » (p. 138) 
Une sérieuse introspection lui permet de trancher et de concevoir le fait que l’amour 
peut ne pas être une aliénation.
 Pour faire court et simple, avant 1968 et la révolution sexuelle, 
le corps des femmes ne leur appartient pas. 
« Si l’homme est son corps, la femme, coupée d’avec lui, se dédouble. » (p 67) 
Avant l’avènement de la pilule contraceptive et l’autorisation de l’avortement en France, 
les femmes sont limitées dans leur épanouissement sexuel par l’angoisse de la grossesse probable, 
vécue comme une véritable sanction. 
Cette possession du corps de la femme par elle-même est analysée sur plusieurs chapitres 
qui questionnent la maternité, le désir d’enfant 
(avec lequel Gisèle Halimi n’est pas tendre), 
la prostitution, la violence conjugale, le travail partiel, 
l’asservissement des tâches ménagères 
qui génère des doubles journées et la quasi-totale fermeture de 
la sphère politique au sexe féminin. 
« La parité domestique, par exemple,
[est l’]essentiel partage dans le couple des tâches du foyer car elle conditionne, 
en grande partie, l’intégration politique de la citoyenne à part entière. » (p. 206). 
Et l’auteure de trancher par ailleurs : 
« En l’état, la parité ne répond pas à l’espérance féminine. »(p. 205)
Extrait
du blog publié le 28 janvier 2009 par Adadala


Fille afgane de © Steve McCurry


Information sur les photos de Steve McCurry


Ces photos ont été prise au camp de réfugiés Nasir Bagh,
près de Peshawar au Pakistan en 1984.
L'afghane aux yeux verts est devenue le symbole de la force face à la guerre à la fin du 20ème siècle.
Son habit souillé et son visage sali a inspiré la compassion à travers le monde.
La clarté et la force de ses yeux verts ont encouragé un pont entre son monde et l'Occident.
Cette photo, plus que toute autre, a servi d'emblème international pour une ère en difficulté.
La suite sur
Le blog de Tom



La citation du jour
« L'admission des femmes à l'égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, 
elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain, et ses probabilités de bonheur». 
(Stendhal)

 C'est fini pour aujourd'hui.

 Demain est un autre jour...

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