Après un certain nombre de représentations en France,
le duo devenu trio avec l’arrivée de Najah aux claviers
se remet à l’ouvrage en 2001.
Il écrit les quatorze nouvelles chansons du deuxième album
La Trêve
se remet à l’ouvrage en 2001.
Il écrit les quatorze nouvelles chansons du deuxième album
La Trêve
dont les textes sont toujours simples et vont droit au cœur.
Deux maxis vont l’accompagner.
Le groupe réussit le pari de se professionnaliser
(ils sont intermittents du spectacle depuis 2000)
tout en gardant le côté «bricolage » de l’autoproduction
(certains morceaux sont encore enregistrés dans la chambre de Mickey).
Deux maxis vont l’accompagner.
Le groupe réussit le pari de se professionnaliser
(ils sont intermittents du spectacle depuis 2000)
tout en gardant le côté «bricolage » de l’autoproduction
(certains morceaux sont encore enregistrés dans la chambre de Mickey).
En 2002,
le tube J’ai demandé à la Lune que Mickaël écrit pour Indochine
fait se braquer les projecteurs sur le groupe.
De nombreuses propositions de collaborations suivront.
Du 19 au 23 décembre 2002,
le groupe fait la première partie de Renaud au Zénith de Paris.
fait se braquer les projecteurs sur le groupe.
De nombreuses propositions de collaborations suivront.
Du 19 au 23 décembre 2002,
le groupe fait la première partie de Renaud au Zénith de Paris.
En 2003,
Respire,
un morceau militant à connotations écologistes,
est la chanson qui les propulse sur le devant de la scène.
L’album
Tu vas pas mourir de rire
dont il est extrait, noir et pessimiste à l’image du single,
L’album
Tu vas pas mourir de rire
dont il est extrait, noir et pessimiste à l’image du single,
se vend à 350 000 exemplaires.
S’en suit une tournée triomphale immortalisée par la sortie d’un CD-DVD
S’en suit une tournée triomphale immortalisée par la sortie d’un CD-DVD
Live à Saint-Étienne contenant l’inédit Johnny Rep,
hommage au joueur de l’A.S. Saint-Étienne.
hommage au joueur de l’A.S. Saint-Étienne.
Après cette chanson, le groupe
garde son style originel,
garde son style originel,
avec le même type de fond sonore, de vocabulaire,
et de philosophie sur la vie :
le compositeur habille toujours du même cynisme les sujets qu’il aborde ;
en juin2005,
le dernier album
Matador
apporte cependant un ton plus musical et plus léger.
Il renforce la fidélité d’un public qui lui est désormais propre :
les ventes égalent presque celles du précédent opus.
Le groupe présente ses nouveaux morceaux
dans la foulée lors d’une tournée-fleuve
qui s’étend de l’été 2005 à l’été 2006.
et de philosophie sur la vie :
le compositeur habille toujours du même cynisme les sujets qu’il aborde ;
en juin2005,
le dernier album
Matador
apporte cependant un ton plus musical et plus léger.
Il renforce la fidélité d’un public qui lui est désormais propre :
les ventes égalent presque celles du précédent opus.
Le groupe présente ses nouveaux morceaux
dans la foulée lors d’une tournée-fleuve
qui s’étend de l’été 2005 à l’été 2006.
En 2007,
le groupe marque une pause,
ses membres se consacrant à leurs différents projets annexes,
dont un album solo pour Mickey.
ses membres se consacrant à leurs différents projets annexes,
dont un album solo pour Mickey.
Parfois, quand il fait beau, Mickaël ouvre toutes
grandes ses fenêtres pour écouter les rumeurs de l’école,
juste en face de chez lui.
On y entend des enfants qui jouent,
des enfants qui chantent,
échos et bruissements qu’il s’amuse à enregistrer,
pour le plaisir.
« La musique, c’est du bruit qui pense »,
On y entend des enfants qui jouent,
des enfants qui chantent,
échos et bruissements qu’il s’amuse à enregistrer,
pour le plaisir.
« La musique, c’est du bruit qui pense »,
disait Victor Hugo.
Mickey, lui, pense que tout bruit peut devenir musique.
Ainsi, ces chœurs enfantins qui closent son nouvel album,
chorale écolière spontanée,
Ainsi, ces chœurs enfantins qui closent son nouvel album,
chorale écolière spontanée,
glanée au hasard d’un après midi printanier.
Son album "La grande évasion"
Des mélodies qui entrent inexorablement dans la tête
et qu’on se surprend à fredonner à n’importe quel moment de la journée.
De ces petites perles harmoniques,
ce disque en regorge, à l’instar du single
«Méfie-toi l'escargot»,
une pop song touchante et énigmatique,
parabole sur la dureté d’un monde qui n’épargne guère les faibles à la coquille fragile.
Ou
« La footballeuse de Sherbrooke »,
souvenir attendri du spectacle d’une partie de ballon disputée par des filles,
dans une université canadienne.
Ou encore
« Paris t’es belle »,
et qu’on se surprend à fredonner à n’importe quel moment de la journée.
De ces petites perles harmoniques,
ce disque en regorge, à l’instar du single
«Méfie-toi l'escargot»,
une pop song touchante et énigmatique,
parabole sur la dureté d’un monde qui n’épargne guère les faibles à la coquille fragile.
Ou
« La footballeuse de Sherbrooke »,
souvenir attendri du spectacle d’une partie de ballon disputée par des filles,
dans une université canadienne.
Ou encore
« Paris t’es belle »,
magnifique hommage à la capitale,
digne des plus grandes chansons consacrées à la ville lumière.
digne des plus grandes chansons consacrées à la ville lumière.
A l’instar d’un Roald Dahl,
célèbre auteur de contes loufoques,
ou d’un Dick Annegarn, dadaïste troubadour lunatique,
Mickaël sait utiliser les mots,
non pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils évoquent.
Une poésie parfois à la limite du « nonsense »,
à déchiffrer entre les lignes,
à imaginer et imager soi même.
Comme dans
«Je m’appelle Joseph »,
célèbre auteur de contes loufoques,
ou d’un Dick Annegarn, dadaïste troubadour lunatique,
Mickaël sait utiliser les mots,
non pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils évoquent.
Une poésie parfois à la limite du « nonsense »,
à déchiffrer entre les lignes,
à imaginer et imager soi même.
Comme dans
«Je m’appelle Joseph »,
troublante complainte inspirée par un polar de l’auteur américain R.J. Ellory,
histoire de serial killer à l’émotion glaçante encore renforcée
par la voix enfantine de Marie Epinat .
Ou
« Playmobil »,
histoire de serial killer à l’émotion glaçante encore renforcée
par la voix enfantine de Marie Epinat .
Ou
« Playmobil »,
réflexion comico-psychanalytique sur les marques laissées par l’enfance
et allusion à un personnage national
et allusion à un personnage national
avec qui toute ressemblance ne serait pas tout à fait fortuite.
Quand j’étais p’tit,
Quand j’étais p’tit,
je n’étais pas très joli
Les gens m’prenaient pour un débile
J’avais une tète de Playmobil
Ma mère disait : “qu’est-ce que c’est qu’ca !
C’est pas possible ce n’est pas a moi !
Est-ce qu’y aurait moyen d’l’échanger
Contre un voyage a l’étranger ?”
J’me souviens pas, j’ai oublié
Comme un poisson, je suis pas
Pas bien fini, mal commencé
Un p’tit peu con, sur les cotes
Quand j’étais p’tit, je n’étais pas très gentil
J’mettais des coups de pieds dans la vie
J’poussais les filles dans les orties
Les gens disaient : “n’approchez pas !
Il pourrait vous mordre les doigts !
Faites attention c’est un malade !
Il a du sang dans son cartable !”
J’me souviens pas, j’ai oublie
Et puis d’abord, j’vais tout casser
Quand j’serai grand, j’serai président
Et sans remords, je me vengerai
J’mettrai les gens dans des avions
Si y a plus d’places dans les prisons
Et ceux qui dorment dans des cartons
J’les ferai passer pour des bouffons
Des fainéants qui veulent pas bosser
Qui méritent même pas d’exister
Et comme je suis intelligent
Vous verrez pas que j’suis méchant
Playmobil (La Grande Evasion - 2009)
Si l’enfance est souvent présente dans les chansons de Mickey[3d],
ce n’est pas tant par nostalgie passéiste
ce n’est pas tant par nostalgie passéiste
(exception qui confirme la règle, la chanson
« 1988 »,
évocation des 18 ans de l’auteur),
mais plutôt en référence à un univers à l’imaginaire débridé,
« 1988 »,
évocation des 18 ans de l’auteur),
mais plutôt en référence à un univers à l’imaginaire débridé,
à la fois pur et féroce,
cru et pudique,
absurde et désabusé,
où s’entrechoquent comptines électro-folk et ballades à la douceur organique.
Tendresse et humour noir étroitement mêlés,
qui permettent d’aborder des thèmes aussi
« sérieux »
que la mort et la religion
«Personne n’est parfait »,
ou comment obtenir le numéro de téléphone de Dieu,
« Les vivants »,
allégorie humaniste brodée autour d’un proverbe manouche,
les rapports homme-femme
« L’homme qui prenait sa femme pour une plante »,
en duo avec Cécile Hercule,
la quête du bonheur
« Chanson du bonheur qui fait peur »,
sur un texte de Najah, ex-mickey3d
ou les préoccupations écologiques
« L’arbre du petit chemin ».
cru et pudique,
absurde et désabusé,
où s’entrechoquent comptines électro-folk et ballades à la douceur organique.
Tendresse et humour noir étroitement mêlés,
qui permettent d’aborder des thèmes aussi
« sérieux »
que la mort et la religion
«Personne n’est parfait »,
ou comment obtenir le numéro de téléphone de Dieu,
« Les vivants »,
allégorie humaniste brodée autour d’un proverbe manouche,
les rapports homme-femme
« L’homme qui prenait sa femme pour une plante »,
en duo avec Cécile Hercule,
la quête du bonheur
« Chanson du bonheur qui fait peur »,
sur un texte de Najah, ex-mickey3d
ou les préoccupations écologiques
« L’arbre du petit chemin ».
Prétexte aussi à batifoler,
le disque s’intitule, rappelons le,
« La grande évasion »,
de Montluçon à Paris, de la fille du cannibale en Yula, fiancée galactique.
Le tout accompagné d’une bande de musiciens aussi voisins que talentueux,
maniant cuivres, guitares ou percussions,
et dont on retrouvera certains sur scène
le disque s’intitule, rappelons le,
« La grande évasion »,
de Montluçon à Paris, de la fille du cannibale en Yula, fiancée galactique.
Le tout accompagné d’une bande de musiciens aussi voisins que talentueux,
maniant cuivres, guitares ou percussions,
et dont on retrouvera certains sur scène
Cécile Hercule, Fred Monaco et Manu Ventre :
la scène, on le sait depuis une bonne décennie,
la scène, on le sait depuis une bonne décennie,
c’est aussi le terrain sur lequel Mickey le Stéphanois s’exprime le mieux.
L’homme qui prenait sa femme pour une plante
(La Grande Evasion - 2009)
Au départ de l’action, on vivait pas comme ca... la je dis
Serait-ce la religion qui nous a cloués la ?... la je dis
Faudrait peut-être essayer de revoir nos copies
Ne plus se mélanger ailleurs que dans un lit
Mais toi tu crois qu’la vie, c’est comme une salle d’attente... elle me dit
Mais toi tu crois qu’une fille c’est fait pour faire la plante... elle me dit
Est-ce que tu penses vraiment qu’on vient d’la même planète ?
Est-ce que tu penses vraiment ce que tu dis, dans ta tète ?
Personne ne connait personne
Tout l’monde est loin de tout le monde
Personne ne choisit personne
Tout l’monde a faim de tout le monde
J’voudrais qu’on réfléchisse avant de me démonter... la je dis
J’crois pas qu’les hommes soient faits pour l’exclusivité... la je dis
Cette histoire de mariage vous a bien arranges
On vous en a fait voir, mais dieu vous a venges
Faudrait faire attention, fais bien gaffe ou tu vas... elle me dit
Changer de position juste avant les dégâts... elle me dit
T’es peut-être un connard, mais moi j’te trouve gentil
J’aimerais bien te voir, ailleurs que dans un lit
Personne ne connait personne
Tout l’ monde est loin de tout le monde
Personne ne choisit personne
Tout l’monde a faim de tout le monde
Parfois, quand il fait beau, Mickaël ouvre toutes grandes ses fenêtres.
A l’écoute de ce disque, aérien, étrange et frémissant,
impossible de ne pas avoir envie de faire de même.
C'est fini pour aujourd'hui.
Demain est un autre jour...
Mais en attendant le prochain article,
n'oubliez pas qu'il y a toujours une publication à découvrir
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Gilles