Passez donc me voir... Je partage ma bibliothèque virtuelle. Je vous réserve ainsi des surprises à découvrir régulièrement au fil du temps... Un regard nouveau par l'entremise de photos, de musiques, de poésies, de vidéos, d'astuces et de publications variées. Un rendez-vous avec une page différente au gré de mes découvertes ou créations. Un nouvel ami pas si virtuel que cela avec lequel vous aimerez partager un moment. Bonne découverte.

Nelson Mandela





Nelson Rolihlahla Mandela,
est né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Union d'Afrique du Sud).

Après un emprisonnement de presque 30 ans
suite à sa lutte contre le système politique d'apartheid
Il devient président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999,
à la suite des premières élections nationales non raciales de l'histoire du pays.

Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1944,
afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche
et la ségrégation raciale menée par celle-ci.
Devenu avocat, il participe à la lutte non violente contre les lois de l'apartheid,
mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948.
L'ANC est interdit en 1960,
et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles,
Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC,
Umkhonto we Sizwe, en 1961,
qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires.
Arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA,
il est condamné lors du procès de Rivonia à la prison et aux travaux forcés à perpétuité.
Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale
et bénéficie d'un soutien international croissant.

Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent très dures,
Mandela est relâché le 11 février 1990,
et soutient la réconciliation et la négociation
avec le gouvernement du président Frederik de Klerk.
En 1993,
il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix
pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime d'apartheid
et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique.
Après une transition difficile
où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid,
ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou,
Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994.
Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs ;
il lutte contre les inégalités économiques,
mais néglige le combat contre le sida,
en pleine expansion en Afrique du Sud.
Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active
mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain
tout en condamnant ses dérives.
Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida,
il demeure une personnalité mondialement écoutée
au sujet des droits de l'homme
et est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiraciale
et pleinement démocratique,
qualifiée de « nation arc-en-ciel »,
même si le pays reste confronté à de graves problèmes d'inégalités économiques,
de tensions sociales et de replis communautaires.


Invictus

Dans la nuit qui m'environne
Dans les ténèbres qui m'enserrent
Je loue les Dieux quoi qu'ils puissent être
Pour mon âme indomptable.

Prisonnier de ma situation
Je n'ai pas gémi ni pleuré
Meurtri par les tribulations
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobres et de pleurs
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas ma peur.

Aussi étroit soit le chemin
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.


William Ernest Henley 

Voici le poème qui a "soutenu" Nelson Mandela pendant ses 27 années de prison,


Nelson Rolihlahla Mandela, 
né le 18 juillet 1918 à Mvezo dans l’est de la province du Cap en Afrique du Sud,
fut l’un des meneurs historique de la lutte contre le système politique d’apartheid en Afrique du Sud,
il devient président de la République sud-africaine de 1994 à 1999 
à la suite des premières élections nationales non raciales de l’histoire du pays.


Invictus de Clint Eastwood

Il ne fallait surtout pas aller voir ce film pour le seul amour du rugby.
Le sport n'est en effet qu'une des voies prises par Nelson Mandela face à l'apartheid.
Cette Coupe du monde de 1995 fut une carte exceptionnelle entre ses mains.
Nelson Mandela
doit absolument faire en sorte que les différentes "ethnie" cohabitent enfin pacifiquement.
Morgan Freeman interprète magnifiquement Nelson Mandela.
Le capitaine des springboks est joué par un Matt Damon.

Critique du film


En choisissant l'angle de la Coupe du Monde de rugby,
Clint Eastwood nous épargne un biopic fleuve
dont 30 ans se seraient passés dans la minuscule cellule de Robben Island
où il y a à peine la place de faire entrer 2 piliers (de rugby)!

Ce traitement, s'il est enjolivé, n'en demeure pas moins efficace.

On suit l'évolution des mentalités au sein de l'équipe de rugby,
au sein de l'équipe des gardes du corps du président
(à mon avis la meilleure trouvaille du film).
C'est tout ce basculement de la nation de l'apartheid
à la prétendue nation arc-en-ciel qui est illustré ici.

A la fin du film,
on y voit des enfants noirs jouer au rugby.
entre eux.

C'est ce qui se passe. 
S'ils représentent désormais 10-20% des licenciés, 
les Noirs jouent dans des clubs pauvres aux infrastructures d'un autre âge. 
Alors que les Afrikaners continuent de truster les meilleurs clubs et les places en équipe nationale...

La réconciliation nationale autour du rugby était surtout et avant tout 
une formidable opération de communication.

Moralité?
 "Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende". 
On ne peut pas dire que Clint Eastwood l'ait fait à moitié.

Citation de Nelson Mandela
(extrait de son poème méditation)
Quand nous sommes libérés de notre propre peur
Notre présence libère automatiquement
Aussi les autres.

Une suite du poème de William Ernest Henley
Tombé dans l’étreinte des circonstances 
Je n’ai pas gémi ni pleuré à voix haute 
(Je n’ai ni bronché ni pleuré).
Sous les coups de l’adversité 
Ma tête (mon esprit) est ensanglantée, 
mais redressée (inflexible).

Au-delà de ce monde de colère et de pleurs 
Ne plane que l’Horreur de l’ombre (de la nuit).
Et pourtant la menace du temps 
Me trouve et me trouvera, sans peur 
(je me trouve et je reste sans peur)

Peu importe l’étroitesse de la porte 
(combien le voyage sera dur), 
Le nombre des punitions (la liste des châtiments) sur le parchemin,
Je suis le maître de mon destin

Je suis le capitaine de mon âme.

1 commentaire:

simeu emile a dit…

Nelson mandela...quel bliblioteque afriquaine. donne nous ancore 6 ans pour finir de lire l'hostoire SUD- AFRIQUAINE que tu portes en toi t'es nul autre qu'une legende vis encore

Messages les plus consultés sur les 30 derniers jours

Les articles lus actuellement