Passez donc me voir... Je partage ma bibliothèque virtuelle. Je vous réserve ainsi des surprises à découvrir régulièrement au fil du temps... Un regard nouveau par l'entremise de photos, de musiques, de poésies, de vidéos, d'astuces et de publications variées. Un rendez-vous avec une page différente au gré de mes découvertes ou créations. Un nouvel ami pas si virtuel que cela avec lequel vous aimerez partager un moment. Bonne découverte.

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Une vie colorée

LE QUINZE DE CE MOIS

Je me suis encore cognée
Je regardais ailleurs.
Je t’ai retrouvé du bout des doigts
Sincèrement, maladroitement.
Sentir encore ton bras servir de châle à mon épaule
Ta bouche murmurer dans la mienne
Inventer avec toi un monde qui nous rassemble
Le peupler de quelques habitants essentiels
Penser que où que tu ailles
Je te précéderai
Savoir que notre existence n’est qu’une broderie de fils de soi
Construire une muraille
Château de paille
A notre taille
Etre
En
Toi

Nathalie Paradis 



Je déteste, 

que tu dépenses de l'argent pour un maquillage 
que j'embrasse au lieu de ton visage.

Je déteste ta lingerie chère et compliquée, 
qui me pose sans cesse des problèmes.

Je déteste que tu aies toujours du vernis à ongles 
quand j'ai envie de t'embrasser les mains et les pieds.

Je déteste tes rendez-vous stupides chez le coiffeur, 
tes boucles folles qui s'accrochent dans mes doigts.

Je déteste ces espèces de yaourts allégés qui trônent dans le frigo, 
car je ne veux pas perdre une once de toi.

Je déteste quand tu commences par te rafraîchir le matin, 
car je voudrais me bercer dans le parfum de ton sommeil.

Et je déteste encore plus tout ce que tu fais pour me plaire encore plus. 


Oublie tout ce chichi et épouse-moi enfin !




Nos verres sont encore sur la table,
quelques taches de vin ont séché le long des pieds.
Aujourd'hui, ils resteront vides.

Ils sont les témoins de moments heureux, mais se taisent.
S'ils pouvaient parler, ils auraient de quoi raconter.

Sur ton verre,
il y a les traces de rouge déposées par le contact de tes lèvres,
comme d'innombrables petits baisers.
Si je pouvais être ce verre,
ne serait-ce qu'un instant,
je le ferais.

Je sentirais à nouveau la chaleur et la douceur de tes lèvres.

As tu déjà regardé ou touché ta bouche ?
C'est si bon de l'embrasser, et je pourrais le faire des heures durant.
Et la sensation de tes lèvres sur mes doigts,
la morsure féroce de tes dents,
la chaleur de ton souffle,
la proximité de ton visage.

Si tu savais comme je t'aime,
tu n'aurais plus jamais froid.

J'aimerais tant pouvoir être ton verre,

un court instant, pour que tes lèvres me touchent !



Poursuivre un rêve et s'y lover
Glisser dans l'infinie torpeur
Refuser de se réveiller.

Découvrir un ciel ombrageux
Mais savoir en fermant les yeux
y dessiner le merveilleux.

Tracer d'un pinceau son destin
Des ponts, des murs et des chemins
La maison blottie dans mon rêve
Ou tu me rejoindras demain!

Decliner les couleurs du temps
Sur les versants de la quiétude,
Pour colorer la solitude..

Délaver les intempéries
Et reconstruire une harmonie,
Enfin fixer dans l'infini
Cet espace de toile blanchie!

Dans la trame de ton destin,
Qu'il soit de lumière ou de nuit,
Je serai toujours ton Amie.


Jean-Michel /JIM/ GEETS - 12/02/96 


C'est fini pour aujourd'hui,
demain est un autre jour...

Je vous souhaite une vie colorée

Nelson Mandela





Nelson Rolihlahla Mandela,
est né le 18 juillet 1918 à Mvezo (Union d'Afrique du Sud).

Après un emprisonnement de presque 30 ans
suite à sa lutte contre le système politique d'apartheid
Il devient président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999,
à la suite des premières élections nationales non raciales de l'histoire du pays.

Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1944,
afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche
et la ségrégation raciale menée par celle-ci.
Devenu avocat, il participe à la lutte non violente contre les lois de l'apartheid,
mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948.
L'ANC est interdit en 1960,
et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles,
Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC,
Umkhonto we Sizwe, en 1961,
qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires.
Arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA,
il est condamné lors du procès de Rivonia à la prison et aux travaux forcés à perpétuité.
Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale
et bénéficie d'un soutien international croissant.

Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent très dures,
Mandela est relâché le 11 février 1990,
et soutient la réconciliation et la négociation
avec le gouvernement du président Frederik de Klerk.
En 1993,
il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix
pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime d'apartheid
et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique.
Après une transition difficile
où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid,
ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou,
Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994.
Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs ;
il lutte contre les inégalités économiques,
mais néglige le combat contre le sida,
en pleine expansion en Afrique du Sud.
Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active
mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain
tout en condamnant ses dérives.
Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida,
il demeure une personnalité mondialement écoutée
au sujet des droits de l'homme
et est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiraciale
et pleinement démocratique,
qualifiée de « nation arc-en-ciel »,
même si le pays reste confronté à de graves problèmes d'inégalités économiques,
de tensions sociales et de replis communautaires.


Invictus

Dans la nuit qui m'environne
Dans les ténèbres qui m'enserrent
Je loue les Dieux quoi qu'ils puissent être
Pour mon âme indomptable.

Prisonnier de ma situation
Je n'ai pas gémi ni pleuré
Meurtri par les tribulations
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobres et de pleurs
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas ma peur.

Aussi étroit soit le chemin
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.


William Ernest Henley 

Voici le poème qui a "soutenu" Nelson Mandela pendant ses 27 années de prison,


Nelson Rolihlahla Mandela, 
né le 18 juillet 1918 à Mvezo dans l’est de la province du Cap en Afrique du Sud,
fut l’un des meneurs historique de la lutte contre le système politique d’apartheid en Afrique du Sud,
il devient président de la République sud-africaine de 1994 à 1999 
à la suite des premières élections nationales non raciales de l’histoire du pays.


Invictus de Clint Eastwood

Il ne fallait surtout pas aller voir ce film pour le seul amour du rugby.
Le sport n'est en effet qu'une des voies prises par Nelson Mandela face à l'apartheid.
Cette Coupe du monde de 1995 fut une carte exceptionnelle entre ses mains.
Nelson Mandela
doit absolument faire en sorte que les différentes "ethnie" cohabitent enfin pacifiquement.
Morgan Freeman interprète magnifiquement Nelson Mandela.
Le capitaine des springboks est joué par un Matt Damon.

Critique du film


En choisissant l'angle de la Coupe du Monde de rugby,
Clint Eastwood nous épargne un biopic fleuve
dont 30 ans se seraient passés dans la minuscule cellule de Robben Island
où il y a à peine la place de faire entrer 2 piliers (de rugby)!

Ce traitement, s'il est enjolivé, n'en demeure pas moins efficace.

On suit l'évolution des mentalités au sein de l'équipe de rugby,
au sein de l'équipe des gardes du corps du président
(à mon avis la meilleure trouvaille du film).
C'est tout ce basculement de la nation de l'apartheid
à la prétendue nation arc-en-ciel qui est illustré ici.

A la fin du film,
on y voit des enfants noirs jouer au rugby.
entre eux.

C'est ce qui se passe. 
S'ils représentent désormais 10-20% des licenciés, 
les Noirs jouent dans des clubs pauvres aux infrastructures d'un autre âge. 
Alors que les Afrikaners continuent de truster les meilleurs clubs et les places en équipe nationale...

La réconciliation nationale autour du rugby était surtout et avant tout 
une formidable opération de communication.

Moralité?
 "Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende". 
On ne peut pas dire que Clint Eastwood l'ait fait à moitié.

Citation de Nelson Mandela
(extrait de son poème méditation)
Quand nous sommes libérés de notre propre peur
Notre présence libère automatiquement
Aussi les autres.

Une suite du poème de William Ernest Henley
Tombé dans l’étreinte des circonstances 
Je n’ai pas gémi ni pleuré à voix haute 
(Je n’ai ni bronché ni pleuré).
Sous les coups de l’adversité 
Ma tête (mon esprit) est ensanglantée, 
mais redressée (inflexible).

Au-delà de ce monde de colère et de pleurs 
Ne plane que l’Horreur de l’ombre (de la nuit).
Et pourtant la menace du temps 
Me trouve et me trouvera, sans peur 
(je me trouve et je reste sans peur)

Peu importe l’étroitesse de la porte 
(combien le voyage sera dur), 
Le nombre des punitions (la liste des châtiments) sur le parchemin,
Je suis le maître de mon destin

Je suis le capitaine de mon âme.

Femmes belles ou laides de Raphaël Zacharie de Izarra



Hommage à une femme

Ta beauté vaut-elle l'absolue
ou me transforme-t-elle en esclave ?
Sa loi est-elle si cruelle, 
si injuste ?
Pourquoi la beauté aurait-elle tous les droits ?

***

C’est mon privilège. 
Me dit la belle Vénus.
Elle fait la loi en ces lieux.
 Ma gloire est dans mon éclat, 
Je suis vénérée pour des lauriers gagnés par ma seule naissance !

La séduction est mon arme cinglante, 
et mes proies sont ma coutumière aventure.

Ma beauté me donne vraiment tous les droits. 
J'en abuse.
 Vous m'admirez, 
Vous me célébrez, 
Vous m'honorez.

Point, je m’efface.

Je me nomme tout simplement
L'objet de vos transports 

Je me nomme 

FEMME

Créature de luxe que j'incarne, 
le mystère à portée de lèvres... 

***

Oh, vous êtes belle, certes,
Mais plus que cela, 
Vous êtes femme en esprit. 
Née reine, vous dépassez la simple beauté !

Vous êtes féminité incarnée,
et rien que féminité !

Sous vos griffes de prestige 
J’incline volontiers le regard pour mieux vous servir, 
Sans une once d’indocilité, 
Au service de votre hautaine beauté.

Avec diligence je courbe l’échine 
Lorsque votre front me désigne, impérial. 
En silence je convoite votre chair. 
Et me plie au ton arrogant de votre voix 
Qui prononce déjà mon nom... 

Sous le poids aigu de votre talon dûment chaussé 
de cuir et de luxe, 
je vous rends hommage. 
Et baise votre pied dédaigneux.

Librement interprété et mis en forme à partir d'un texte de


Auto-portrait de Frida KAHLO

La beauté des laides
Le sentiment amoureux que peut éprouver un honnête homme 
à l'endroit d'une femme, 
contrairement aux idées reçues, 
ne s'alimente pas nécessairement des beautés sensibles 
tels que de beaux yeux et de ravissants sourires. 
Ces charmes physiques flattent la vue, assurément. 
Pourtant là n'est point la base solide et crédible, 
la terre ferme et prometteuse sur laquelle s'appuie, 
pour mieux s'élancer, 
le véritable sentiment amoureux.
On n'imagine pas, 
conditionnés par les décrets de la mode diffusant les normes d'une beauté contemporaine, 
occidentale, 
ce qui émeut réellement l'esthète averti, 
le coeur sensible, 
l'âme éveillée, 
quand le sujet de ce curieux et terrible émoi, 
au lieu de s'appeler 
"beauté", 
se nomme plus volontiers 
"disgrâce"

Je crois plus en la profondeur d'une émotion née à la vue d'un visage féminin ingrat
qu'au sentiment superficiel éprouvé face à des traits plus flatteurs. 
Je ne fais pas ici le procès de la beauté bien au contraire. 
Je suis extrêmement sensible aux charmes évidents des jolies filles, 
des belles femmes.
Cela m'empêche-t-il de vouloir rendre hommage aux autres ? 
Comme tous les garçons normalement constitués et programmés par la toute puissante Nature, 
je suis naturellement sensible à la grâce féminine, 
aux doux visages de l'amour, 
aux appas de ces demoiselles nées sous l'aile de Vénus.

Pourtant si ces dernières sont des fleurs vivantes, 
des femmes qu'il faut chérir à juste titre, 
des anges adorables qu'il est agréable de regarder passer dans la rue,
d'admirer pour leur seule beauté, 
les autres, 
toutes ces créatures à la beauté absente, 
disgraciées pour la vie entière, 
ce sont des poèmes.
Tristes et beaux.

Ces femmes sont pareilles aux brises qui agitent les blés, 
délient les longs cheveux, 
font tourner les ailes des moulins : seuls leurs effets sont visibles.
Transparentes, les laides passent inaperçues dans la rue. 
La norme ne les reconnaît pas. 
Leur attrait est indirect, subtil, mystérieux. 
Proust ne disait-il pas :
"Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination" ?

Il y a du roman et des soupirs dans les amours qu'elles inspirent. 
Il y a du souffle et de l'esprit chez ces femmes sans éclat. 
Le vrai poète préfère faire rimer l'amour sans atours. 
Il trouve de la grâce là où ordinairement nul ne vient s'extasier.
Lire à travers leurs traits ingrats le désir d'un amour idéalement conçu est ma plus chère ivresse. 
J'aime me faire aimer des laides. 
Quoi de plus exquis qu'un regard que l'on sait secrètement amoureux ? 
Ces pauvres visages qui regardent l'être aimé sont à l'image de ma conception de l'amour : 
empreints de noblesse,
sensibles, 
chastement inspirés, 
répandant un triste et bel état intérieur... 

A travers
elles, l'amour est un mystère encore plus beau.
La détresse physique des femmes est chose émouvante. 
Le feu intérieur en elles se révèle ardent. 
Je suis un esthète de la cause impie : 
je chante les ombres, les mortes, les haillons.
J'aime les disgraciées plus que les arrogantes déesses des grands boulevards et des salons. 
J'aime les femmes fragilisées à cause de leur aspect, 
les filles laides et sensibles, pleines d'idéal.
Les larmes des poupées de chiffon font mieux fléchir mon coeur 
que les sourires des créatures de porcelaine. 
Je suis ému par les paysages d'automne, 
touché par les sanglots, 
troublé par les violons tristes, 
séduit par les feuilles mortes, 
les fleurs brisées.

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Je ne suis prêt à éveiller que celui qui cherche ardemment à comprendre, 
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J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé.

Voltaire




Quoi de plus merveilleux

Des photos pleines de couleur



Soleil levant en montagne
Le talent des photographes nous transporte dans le rêve,dans les couleurs,
dans leurs nuances, dans des créations qui nous questionnent
et nous transportent hors de notre quotidien.
La vision de ces photos sublimant la beauté de la nature,des objets,
des êtres nous est indispensable,
dans ce monde ou la réalité est parfois bien cruelle et douloureuse.
Profitons de ces vues d'un monde sublimé
et gardons dans nos esprits ces images pour éclairer notre vie.

Cliquez sur ce titre du mini livre pour voir le diaporama





La citation du jour,

"On est souvent trompé en amour,
souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime,
et quand on se retourne pour regarder en arrière,
on se dit :
J'ai souffert souvent,
je me suis trompé quelque fois,
mais j'ai aimé.
C'est moi qui ai vécu et non un être factice, créé par mon orgueil et mon ennui."
Alfred de Musset





Girafe en Tanzanie


La poésie du jour,

Afrique
Tes yeuxsont comme le ciel d'Afrique.
Ta bouche est aussi rouge que des bougainvillées en fleurs.
Tes cheveux sont dorés comme la steppe.
Tes mouvements sont ceux d'une lionne lascive,
mais ont la grâce de ceux d'une gazelle.
Ton âmeest semblable tantôt aux nuages qui s'amoncellent avant l'arrivée des pluies,
tantôt à la douceur de l'aurore.
Et ton parfum est celui du bois de santal !
Dis moi, oh ma belle Afrique ,
comment pourrais-je ne pas t'aimer !





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