Enfant du TOGO - @ GODONG-Pascal Deloche
Je veux Être un enfant, un enfant du monde
On me vole la lumière
On me ravit mes frères
Je n’ai plus de larmes.
Ils m’ont donné des armes.
Ici tout n’est que déchirure.
Mon enfance n’est qu’imposture.
Laissez-moi tenter de survivre.
Encore un peu, essayer de vivre.
Donnez-moi un moment, encore un peu.
Prêtez-moi le temps, pour faire un vœu.
Je désire que le temps vite passe.
Pour effacer toutes ces menaces.
Ne laissez pas la mort me saisir.
Je voudrai pouvoir moi-même choisir.
Je cri le silence qui enserre ma terreur.
Je ne connais d'autres univers que l’horreur.
J’ai mal de ne pas avoir de rêves, d’illusions.
Mon destin fracassé paralyse mon imagination.
Je veux Être un enfant, un enfant du monde.
En Palestine, à Gaza, sur la mappemonde.
Marie José Masson -Gaechter
Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Ils ont l'âge de pierre
du fer et du sang
Sur les larmes de mères
Ils ont ouvert les yeux
Par des jours sans mystère
Et sur un monde en feu
Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Ils ont connu la terre
A feu et à sang
Ils ont eu des chimères
Pour aiguiser leur dents
Et pris des cimetières
Pour des jardins d'enfants
Ces enfants de l'orage
Et des jours incertains
Qui avaient le visage
Creusé par la faim
Ont vieilli avant l'âge
Et grandi sans secours
Sans toucher l'héritage
Que doit léguer l'amour
Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Ils ont vu la colère
Étouffer leurs chants
Ont appris à se taire
Et à serrer les poings
Quand les voix mensongères
Leur dictaient leur destin
Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Avec leur mine fière
Et leurs yeux trop grands
Ils ont vu la misère
Recouvrir leurs élans
Et des mains étrangères
Égorger leurs printemps
Charles Aznavour
"Les enfants de la guerre"
Ces enfants sans enfance
Sans jeunesse et sans joie
Qui tremblaient sans défense
De peine et de froid
Qui défiaient la souffrance
Et taisaient leurs émois
Mais vivaient d'espérance
Sont comme toi et moi
Des amants de misère
De malheureux amants
Aux amours singulières
Aux rêves changeants
Qui cherchent la lumière
Mais la craignent pourtant
Car
Les amants de la guerre
Sont restés des enfants
De malheureux amants
Aux amours singulières
Aux rêves changeants
Qui cherchent la lumière
Mais la craignent pourtant
Car
Les amants de la guerre
Sont restés des enfants
Carolyne Jomphe
"Les enfants de la guerre"
"Les enfants de la guerre"
J’ai trois heures de répit.
C’est court pour l’oubli.
J’ai trois heures de trêve.
C’est court pour le rêve.
Orage de flammes.
Déluge de larmes.
Aucune envie,
Pourtant je vis.
C’est un sursis,
Sans éclaircie.
Il pleut des bombes.
Le ciel en tombe.
Maisons détruites.
Sans espoir de fuite.
Ventres affamés.
Rues enflammées.
Ils jouent avec le feu.
Moi, je veux un ciel bleu.
Vacarme de pleurs, de douleurs.
La trêve, c’est à quelle heure ?
C’est court pour l’oubli.
J’ai trois heures de trêve.
C’est court pour le rêve.
Orage de flammes.
Déluge de larmes.
Aucune envie,
Pourtant je vis.
C’est un sursis,
Sans éclaircie.
Il pleut des bombes.
Le ciel en tombe.
Maisons détruites.
Sans espoir de fuite.
Ventres affamés.
Rues enflammées.
Ils jouent avec le feu.
Moi, je veux un ciel bleu.
Vacarme de pleurs, de douleurs.
La trêve, c’est à quelle heure ?
Marie José Masson -Gaechter
© Thierry Weber
Un air étonné sur son visage
Les balles claquent, claquent
Les balles sifflent, sifflent,
Au milieu des pleurs, des cris,
répandant le sang des écoliers,
L’enfant a peur de la mitraille
Les pierres contre des balles
Les cailloux ricochent dans le sable
L’enfant semble tétanisé, enivré
Par les claquements des explosifs
Le monde ne connait pas
La peur de son ivresse
Les balles claquent, claquent
Les balles sifflent, sifflent,
Au milieu des pleurs, des cris,
répandant le sang des écoliers,
L’enfant a peur de la mitraille
Les pierres contre des balles
Les cailloux ricochent dans le sable
L’enfant semble tétanisé, enivré
Par les claquements des explosifs
Le monde ne connait pas
La peur de son ivresse
Il le prend pour un gamin
Qui crâne avec ses pierres
Sur le chemin de l'école !
Un air égaré sur son visage
L’enfant de Gaza est en paix
Les enfants du Mékong
On estime que 175 millions d'enfants sont touchés par les désastres chaque année.
Au cours des seules trois dernières années,
l'UNICEF a réagi à plus de 800 urgences de par le monde,
apportant un témoignage de première main sur les traumatismes endurés par les enfants
à la suite d'un conflit, d'une guerre et de catastrophes naturelles.
Que ce soit dans ces pays de guerre ou des pays dévastés
ces enfants ont besoin de nous
Quelle que soit la forme de notre action.
C'est fini pour aujourd'hui,
demain est un autre jour...